Chemin de Fer de la Baie de Saint-Brieuc
Site officiel de l'Association des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord
Le chemin de fer des Côtes-du-Nord participa à l’histoire de notre département pendant un demi-siècle. En effet, les premières lignes furent ouvertes en 1905. A cette époque, l’automobile était peu répandue (85 pour l’ensemble du département). Il s’agissait d’un service public à part entière dont la gestion était très rigoureuse.
La construction du Chemin de Fer Départemental, à voie métrique, fut confiée à l’ingénieur des Ponts et Chaussées Harel de la Noë, né à Saint-Brieuc en 1852. Le réseau des C.d.N. fut construit en deux périodes. Le premier réseau desservait notamment les régions côtières du département, ce qui nécessita de nombreux ouvrages d’art, pour lesquels Harel de la Noë utilisa une technique nouvelle pour l’époque : le béton armé.
Devant le succès de ce premier réseau, il fut décidé la construction du deuxième réseau qui permit au département d’être largement couvert par le chemin de fer. En effet, à son apogée, le Chemin de Fer des Côtes-du-Nord atteindra 452 km, l’un des plus importants de France.
La fermeture du réseau se fera progressivement, ligne après ligne, à partir de 1936, pour s’achever le 31 décembre 1956 (ligne Saint-Brieuc – Plouha – Paimpol). Ainsi certaines lignes n’auront vécu que 12 ans alors que d’autres furent utilisées durant 50 ans !
Malgré les destructions, il reste, dans les villes ou disséminés dans la nature, bien souvent envahis par la végétation, de nombreux vestiges du réseau : plate-forme de la voie, bâtiments et dépôts, et bien sûr les magnifiques ouvrages d’art construits par Harel de la Noë.
Locomotives de construction Trois locomotives Blanc-Misseron 030T de 13 tonnes à vide ont été utilisées pour la construction du premier réseau. Réceptionnée entre février et mars 1904, elles portent les numéros 1 à 3. Elles sont revendues en 1907 à un industriel de Paris. La numéro est ensuite partie aux carrières de Malavaux, dans l’Allier. Lire plus …
Autorails De Dion JA et JM Dès 1921, la régie départementale étudie la possibilité d’utiliser des automotrices pour diminuer les frais d’exploitation. En été 1923, deux automotrices De Dion JA sont acquises. Elles prennent logiquement les numéros 1 et 2 et font les essais sur la ligne Saint-Brieuc Paimpol. Devant le succès de ces premières Lire plus …
Voitures 104 voitures ont été utilisées sur l’ensemble du réseau. Toutes étaient soit mixte première et deuxième classe (27 voitures du numéro AB 21 à AB 47 et 2 autres voitures AB 200 et 201 [puis AB 168 et 169] utilisées sur la ligne Lannion-Plestin) soit de seconde classe uniquement (67 voitures du numéro B Lire plus …
Plan du réseau départemental (cliquez pour agrandir) Lignes du 1er réseau (ouverture – fermeture) Lignes du 2nd réseau (ouverture – fermeture) Plouëc-du-Trieux – Tréguier (9 mars 1905 – 15 mai 1939) Lannion – Plestin-les-Grèves (1er juillet 1916 – 1er janvier 1937) Saint-Brieuc – Moncontour (1er mai 1905 – 1er avril 1937) Lamballe – Saint-Alban (15 Lire plus …
Si l’exploitation des réseaux était, au moins au début, concédée à des compagnies privées, le département avait la charge de la conception et de la réalisation de l’infrastructure : voies, ouvrages d’art, bâtiments. Or, en 1901, juste au moment des études pour le premier réseau, Louis Harel de la Noë est nommé Ingénieur en chef Lire plus …