Revue composée de neuf articles :
M Frick, chef de gare de Saint-Nicolas-du-Pélem
Cette nouvelle rubrique a pour objectif de rendre hommage au personnel des chemins de fer des Côtes-du-Nord, c’est-à-dire aux hommes et aux femmes qui ont donné un visage humain à cette grande entreprise que fut la construction et l’exploitation du réseau des Côtes-du-Nord. Par le biais d’anecdotes, et en retraçant leur carrière quand c’est possible, nous évoquerons la vie de ces personnes qui ont travaillé « au petit train ».
Souvenirs de Saint-Nicolas-du-Pélem
Les lignes côtières du département des Côtes-du-Nord connurent un grand succès grâce au tourisme, et nombreux sont les témoignages de vacanciers ayant emprunté le petit train à Saint-Brieuc pour se rendre, qui aux Sables d’Or, qui à Portrieux. Les lignes de l’intérieur connurent un trafic plus local et davantage axé sur le transport de marchandises (produits de la terre, engrais). C’est donc toujours un évènement de découvrir les souvenirs d’un voyageurs qui a connu le train départemental sur les lignes de Guingamp – Saint-Nicolas-du-Pélem – Rostrenen. Nous devons ce précieux récit à M. Jacques Forget.
Bréhec, sa plage, sa faune et son viaduc
En 1920, les travaux d’infrastructure de la ligne de Plouha à Paimpol sont en cours à proximité du viaduc de Bréhec. Une estivante dresse le portrait du village de Bréhec, et fait des prévisions « peu optimistes » quant à la date d’achèvement des travaux de la ligne. L’ouverture de la ligne le 11 juillet 1922 viendra lui donner tort.
A l’occasion des fêtes de l’aviation à Saint-Brieuc (Cesson) en 1936
Quand l’avion a décollé, Alors la pluie est arrivée, Mais le petit train tant désiré, Jamais ne s’est montré !
Tel aurait pu être le texte de la plainte des deux personnes mécontentes qui, suite aux fêtes de l’aviation de 1936 à Cesson, n’ayant pu prendre le train départemental pour regagner Saint-Brieuc, manifestèrent leur indignation d’avoir dû faire le trajet sous une pluie battante. La réponse de l’administration des chemins de fer départementaux à cette plainte nous explique la raison de ce défaut de desserte.
Le pont du Bois Léard à Jugon-les-Lacs
Lors de la réalisation du livre d’Alain Cornu sur le petit train des Côtes-du-Nord, des documents photographiques furent mis à jour sans que l’on puisse toujours les localiser. Beaucoup d’entre nous sont partis sur les traces des vestiges du réseau en espérant un jour trouver l’emplacement de ces clichés non localisés. Mais, nous n’avions pas la ténacité et la sagacité de Jean-Loïc Heurtier qui s’est lancé depuis quelque temps dans l’exploration minutieuse de l’ensemble des lignes, et le relevé exhaustif de tous les ouvrages d’art réalisés pour la construction du réseau. C’est au cours de ses recherches sur le terrain qu’il a découvert le pont du bois Léard, où fut photographiée, une draisine du temps de l’exploitation de la ligne Collinée-Dinan.
Lannion… la ville aux trois gares
A l’heure où est écrit cet article, d’importants travaux ferroviaires ont lieu à Lannion. En effet, la ligne Plouaret – Lannion se lance dans une nouvelle aventure : l’électrification. Cette importante modification s’accompagne de la construction d’une nouvelle gare en « fronton » à l’emplacement de l’ancien passage à niveau. Des éléments caractéristiques de cette gare disparaissent ainsi jour après jour tels que le poste d’aiguillage manuel et bien entendu les barrières de passage à niveau. C’est l’occasion pour nous de rappeler qu’il y a quelques années, la ville de Lannion était un noeud ferroviaire, terminus de trois lignes et siège de trois gares.
Record de vitesse sur voie métrique
On connaissait les autorails OC1 des Côtes-du-Nord pour leurs surnoms « Titine » et « Nénette ». Ce type d’autorail se distinguait par son aérodynamique exceptionnel, pour le confort, pour le double poste de conduite, en résumé, pour l’ensemble des qualités ferroviaires. Nous découvrons aujourd’hui, grâce au récit d’Henri Dupuis, comment on peut en plus leur décerner le titre d’autorails les plus rapides de l’Ouest sur voie métrique…
Chronique d’Armor : ça fume à l’arrière
Comment un incident peu banal permit à un enfant de 10 ans de dévoiler ses connaissances ferroviaires.
La locomotive à vapeur Corpet-Louvet. Récit d’un sauvetage (deuxième partie)
Dans le précédent numéro de la revue, nous avons retracé le sauvetage de la loco n°36. Nous allons essayer maintenant de décrire les 6000 heures de travail qui ont été nécessaires pour la remettre en état de marche.