Revue composée de six articles :
La ligne de Saint-Brieuc à Moncontour et les tuileries de Saint-Ilan
Histoire de la briqueterie et tuilerie de Saint-Ilan et son lien avec la ligne de Saint-Brieuc à Moncontour.
Le petit train à Pléguien
Extrait du livre de Mme Jeanne Le Mézec, « L’histoire de Pléguien (éditeur Association culturelle de Pléguien)
Bon baisers de Binic
1907. Le téléphone mobile n’existe pas encore et la carte postale transporte les « nouvelles » de la famille, les bonnes comme les mauvaises. Notre correspondante de l’époque a choisi de donner de ses nouvelles à l’aide d’une carte illustrée du Petit Train qui l’a amenée à Binic en vacances et dont elle dit tout le bien qu’elle pense !
Un été au rythme du petit train
La lettre ci-dessous a été reconstituée à partir de documents et de souvenirs familiaux qui remontent au début du siècle. L’auteur est une jeune fille, qui en l’absence de sa mère, chef de famille, assume à sa place la bonne marche d’une maisonnée composée d’une dizaine de personnes. Elle lui rapporte les petits évènements de la vie familiale, assortis de réflexions personnelles et confirme ainsi que tout va bien dans la « maison de Binic ».
Cette maison, dont la propriétaire était une parente, fut louée par la famille pendant les dix années qui précédèrent la guerre de 1914. Elle présentait la particularité d’être située face à la gare, laquelle n’était alors qu’une modeste construction de bois.
A partir de l’été 1905, ses habitants durent s’habituer aux mouvements des trains, devant eux et adapter progressivement leur mode de vie à ce nouveau moyen de transport. C’est du moins ce qui ressort du présent témoignage du mois d’août 1907. Rappelons que deux ans après l’ouverture de la ligne voyageurs (20 juin 1905) et moins d’un an pour les marchandises (1er octobre 1906), le trafic était en augmentation constante : outre dix trains de voyageurs par jour, on enregistrait chaque mois à la gare plus de 300 tonnes de marchandises expédiées et reçues (briques, chaux, ciment, charbon, sables coquilliers, engrais de mer, etc.).
La halte du Questel : un morceau de l’histoire plouézécaine
La halte du Questel se trouvait sur la ligne de Plouha à Paimpol, du second réseau des chemins de fer départementaux des Côtes-du-Nord (déclaré d’utilité publique le 28 mars 1912). Cette ligne à voie métrique, était longue de 19 km. Elle fut ouverte provisoirement à l’exploitation le 11 juillet 1922. Elle a été fermée le 31 décembre 1956 et déclassée le 27 janvier 1958.
En 1924, les Conseils municipaux de Kérity et Plouézec demandèrent la construction d’abris aux arrêts de Guillardon (Kérity) et du Questel (Plouézec), s’engageant à ne contribuer pour moitié dans la dépense. Ils obtinrent satisfaction le 27 mai 1924 (les travaux ne commençant qu’après le 30 juin 1924).
La locomotive à vapeur Corpet-Louvet. Récit d’un sauvetage
L’article suivant, que nous devons à Henri Dupuis, propriétaire de la locomotive Corpet-Louvet n°36 du réseau des Côtes-du-Nord, est l’histoire d’une passion et d’une superbe réussite : le sauvetage et la restauration de la 36. C’est en effet à l’occasion du festival vapeur du musée des transports de la vallée de Sausseron (MTVS), les 4 et 5 octobres 1997 que la 36 fut présentée au public pour la première fois, depuis la fermeture du réseau des Côtes-du-Nord.
Nous avons inséré dans ce récit, les articles de journaux, auxquels l’auteur fait référence, ce qui donne une idée de ce que l’on pensait à l’époque, à Saint-Brieuc, de la préservation d’un tel patrimoine.