Format 18 x 25. 36 Couverture souple. De nombreux documents inédits.
Revue composée de six articles :
Les chemins de fer départementaux en 1904
Le 10 décembre 1904, la revue Le Monde Illustré fait paraître un article sur les chemins de fer départementaux des Côtes-du-Nord sous la plume de Guillaume Corfec. L’auteur s’attache à énumérer les bienfaits attendus de ce réseau après avoir décrit la situation géographique et économique du département. Si le réseau n’est pas encore ouvert à l’exploitation, l’ensemble des ouvrages d’art est déjà construit, ce qui permet à M. Corfec d’en faire une description admirative et pleine de reconnaissance à l’endroit de leur concepteur : Harel de la Noë
Vaut-il mieux être un voyageur ou une lettre sur les Chemins de Fer des Côtes-du-Nord ?
Dès 1905, les premières lignes départementales ouvrent à l’exploitation : le 1er mai pour la ligne Saint-Brieuc – Moncontour et le 20 juin pour celle de Saint-Brieuc à Plouha. L’administration des Postes transfère alors le transport du courrier par voitures à cheval sur les chemins de fer départementaux. Il devient alors souvent difficile de satisfaire simultanément les correspondances pour les voyageurs et le trafic postal comme en témoigne l’article suivant paru dans le journal « L’Ouest Eclair » du 11 juillet 1905.
Les effets de l’arrivée du Petit Train à Moncontour et à La Tantouille
Il n’y a pas que le transport du courrier qui subit des modifications à l’arrivée du chemin de fer départemental : l’urbanisation et l’activité autour du « quartier de la gare » ou tout simplement dans les environs immédiats des haltes connaît également un certain essor. Jacques Danais nous décrit ici le cas de deux gares des lignes Saint-Brieuc – Moncontour – Collinée.
Les voies ferrées dans les Côtes-du-Nord en 1919
En 1919, est publié un recueil intitulé « Le développement économique des Côtes-du-Nord » dans lequel le sous-comité départemental d’Action Economique (composé de personnalités politiques et de représentants des différentes branches économiques du département) recense « les ressources en matières premières, l’outillage industriel et les conditions de mise en valeur du département des Côtes-du-Nord ». Ce fascicule répond à une demande du sous-secrétaire d’Etat de l’administration générale au Ministère de la Guerre en date du 23 février 1917. On découvre ainsi, à une période charnière de l’histoire du réseau départemental, un premier bilan des lignes du premier réseau ainsi que les espoirs que l’on fonde encore sur la prochaine ouverture des lignes du second réseau.
Paul Collin, de l’Armor à L’Argoat, une carrière au service du Petit Train
Le chemin de fer départemental, ce n’est pas uniquement des gares, des ouvrages d’art, des rails et des statistiques voyageurs ou marchandises, c’est en tout premier lieu des hommes et des femmes qui lui ont permis d’exister. Du plus illustre, son concepteur Harel de la Noë, aux plus modestes, les agents appelés affectueusement les « petits cheminots », ils méritent tous de figurer dans le livre d’histoire du Petit Train. Paulette Hamon nous retrace le parcours de son grand-père employé aux Chemins de Fer des Côtes-du-Nord du 7 septembre 1906 à l’année 1933.
Quand le Petit Train s’arrêtait à la halte
Pierre Sarazin a connu les grandes heures du chemin de fer départemental au cours de son enfance. Chacune de ses pérégrinations ferroviaires ont laissé dans sa mémoire des traces indélibiles qu’il nous fait partager dans ce récit plein de vie, écrit en décembre 2006, soit cinquante ans après la fermeture de la dernière ligne Saint-Brieuc – Paimpol.